C’est sur la route de la frontière azerbaïdjanaise, ou azerie (les 2 se disent) que nous avons pu découvrir la campagne géorgienne. En effet, ayant pris le bus de Batumi a Tbilissi, nous avions uniquement vu des villes. Batumi la ville fantasque près de la frontière, débordant d’argent des casinos, et Tbilissi la capitale, avec ses quelques projets faramineux, ses quartiers touristiques mais aussi ses coins beaucoup plus pauvres.
Une fois l’agglomération complètement derrière nous, c’est un paysage de far west que nous découvrons. Des montagnes alentours, une terre presque ocre, des villes de province pas très bien loties, des villages reculés à la pauvreté apparente.
Apres une erreur de route, puis une mauvaise direction indiquée par un chauffeur de taxi (soit intentionnellement, connard, soit non intentionnellement, débile, t’es chauffeur de taxi et tu ne connais pas le coin !), nous avons eu le plaisir de faire nos premiers kilomètres de piste. 20 km sur de la caillasse, ou les nids n’ont rien a voir avec les poules, forcement on avance moins vite que sur la route ! Mais c’est aussi comme ça qu’on découvre les coins reculés du pays, avant d’approcher de la frontière.
C’est un Good Luck d’entrée ou de sortie de territoire ?
Il est des 2 cotés, good luck quand tu sors de Géorgie, et quand tu arrives en Azerbaïdjan