
Au revoir la Turquie

Nous voici en Géorgie
Et maintenant un nouvel alphabet a intégrer. Jusqu’ici tout va bien, ce sont des alphabets, il suffit juste de déchiffrer la correspondance des lettres, ce qui vient au fur et a mesure, lettre par lettre. Ensuite on peut lire les mots et trouver les correspondances (მარკეტი se lit marketi, et veut dire épicerie, ou market). Les choses se corseront avec les idéogrammes chinois, mais ce n’est pas pour tout de suite.
Apres avoir passé la frontière en fin d’après midi, nous dormons sur la plage un peu avant Batumi, a la belle étoile, car la météo s’y prête et que les galets n’aident pas a planter la tente. Au programme du lendemain, l’obtention de nos visas azeri.


Il se trouve que la paperasse et le coût du visa sont bien moindres ici qu’a Tbilissi, alors c’est toujours ca de pris. Les forums de voyageurs témoignent de la rapidité d’obtention du visa a Batumi, souvent en moins de 2h.
En revanche le glandu qui s’en occupe mérite des baffes, mais c’est une autre histoire.
Nous arrivons donc a l’ouverture du consulat, pleins d’espoir. Nous fournissons les formulaires, photos et photocopies nécessaires, mais le préposé nous demande de revenir le lendemain pour nos visas. Peut être parce que nous l’avons dérangé dans sa partie de solitaire. Ou que nous n’avons pas proposé de bakchich ?
Nous passons donc la journée en ville, et retournons camper sur la plage de la nuit précédente, car le site était sympa. Pour le meilleur, car une demi heure après notre arrivée, alors que nous sortions de baignade, un groupe de cyclistes ukrainiens est arrivé sur « notre » plage. 8 gars et une fille, cyclistes d’une petite ville a 200km de Kiev, qui passent une semaine a vélo en Georgie. Leurs aventures sur ce forum, en Ukrainien.


Nous passons une très bonne soirée en leur compagnie, avant de rejoindre l’hôtel « 1000 etoiles » pour la nuit.
Lorsque nous arrivons le lendemain matin pour récupérer nos visas, le glandu préposé est en train de fermer (20min apres l’ouverture), pour aller prendre un café a la terrasse d’a coté. Pendant 30minutes. Normal. Il nous signale tout de même avant sa pause que nos visas sont prêts. Alors qu’il les remplira devant nous a son retour de pause. Je pense que c’est une bonne chose de commencer doucement les aberrations administratives comme ça, car la situation risque d’être bien pire pour les pays suivants.
Et une fois les visas récupérés, direction la gare routière pour rejoindre Tbilissi en minibus. Démontage des vélos, 6h et 400km de nationale a fond de balle, remontage des vélos, traversée de Tbilissi et arrivée chez Asmat et Gotcha, qui nous hébergent pour quelques jours, juste a la tombée de la nuit. Une journée bien remplie !