Journee portes ouvertes

La fermeture de la tente (ici il y a 3 mois), a été déclarée décédée il y a quelques jours.

été 

Contre les moustiques dans la tente, rien de mieux qu’une … tente qui ferme. Ca faisait quelques mois deja que la fermeture montrait des signes de faiblesse, mais j’avais pu prolonger sa durée de vie en devenant précautionneux, en la nettoyant, la graissant, bref en en prenant soin. Mais ça n’a fait que retarder l’échéance et ne l’a pas empêché de déclarer forfait.

Loin d’être un amoureux des moustiques, je me suis donc lancé dans un changement de fermeture clair, une première pour moi. D’abord trouver et acheter 3m de fermeture éclair (un nouveau mot de vocabulaire en espagnol qui ne me resservira pas tout de suite), puis découper proprement la fermeture, sans la découdre, afin de coudre la nouvelle sur les ruines de l’ancienne (enlever totalement l’ancienne me ferait coudre la nouvelle directement sur la mousseline fragile de la tente, opération trop délicate pour mes talents de couturiers).

Viennent ensuite plusieurs heures de couture pour venir a bout des 2m50 d’ouverture de la porte, soit 5m de couture au total pour les 2 cotés de la fermeture et de la porte.

Toujours pas de la grande couture, mais comme j’utilise du fil a surlier (pour la voile, extra résistant), ça tient.

Résultat, tadam ! J’ai donc une nouvelle fermeture éclair sur la chambre de ma tente, ce qui me permet de faire chambre a part avec les moustiques, j’espère jusqu’à la fin du voyage. Bon ce n’est pas du grand art, mais en y allant doucement la réparation fonctionne comme prévu

D’autres réparations de couture, comme toujours: des gros points moches, avec du gros fil qui tient, pour un résultat plutôt efficace. Si ca lâche, c’est le tissus a coté de la couture qui est trop affaibli, jamais la couture elle même.

Nouveau compteur

Ancien et nouveau compteur

Ancien et nouveau compteur

Debut avril, mon compteur, pourtant pas si vieux (5mois et meme pas 10.000km), a commencé a afficher des valeurs bizarres pourla temperature et l’altitude, indiquant que les capteurs de temperature et pression atmospherique n’etaient pas en grande forme. Le bon coté, c’est que seules les valeurs de temperature, altitude et inclinaison etaient affectées, la partie vitesse, distance, temps continuant d’indiquer des valeurs correctes.

Le compteur a ensuite eu des jours avec et des jours sans, indiquant parfois des valeurs completement fantaisistes, et parfois reprenant ses esprits et redevenant utile.

14km/h, sur une route a 62% … je suis bon, mais quand meme pas a ce point !

J’ai donc contacté le constructeur (VDO), qui m’en a proposé un nouveau sans meme me demander plus d’explications, une facture ou des photos. Le seul souci: oú l’envoyer, sachant qu’il faut une grosse semaine au colis pour arriver. Quelques emails a des hostel a Puerto Iguazu plus tard, je fais expedier le colis la bas, en esperant qu’il arrive avant moi. J’arrive un peu plus de 10jours apres l’envoi, mais le paquet n’est toujours pas la. Bon, j’ai le temps de visiter les chutes, et m’occuper des traditionnelles corvees de pause (nettoyage, maintenance, ..), mais le paquet n’arrive toujours pas. C’est finalement 2 semaines apres qu’il soit parti d’Allemagne que j’ai enfin recu mon nouveau compteur, que j’initialise a 21.500km. Ah oui, tient, il ne me semble pas vous avoir dit que j’avais depassé les 20.000 recemment.

Hé donc, malgré l’attente du colis plus longue que prévue, un grand merci à VDO.

L’usure du materiel

 Au bout d’un an de voyage, une partie du matériel commence à montrer des signes de faiblesse. J’ai l’impression de faire de plus en plus de maintenance et de réparation, et je serre les fesses prie pour que certaines choses tiennent jusqu’au bout du voyage.

Concernant les vêtements, après les 2 premiers bermudas décédés en Chine, un troisième a lâché exactement de la même façon. Malgré une première réparation, le tissu a re lâché juste a coté de la couture.

 Du coté du vélo, en dehors de l’usure et de l’entretien standards (changement des patins de freins, graissage de la chaîne, réglage du dérailleur, reserrage des differents boulons, … tous les quelques milliers de kilomètres), certaines pièces commencent à montrer des signes d’usure. J’ai par exemple du « patcher » le tube de chaîne qui vient parfois toucher le pneu arrière. J’ai simplement collé un morceau de tuyau d’arrosage sur le trou qui montrait la chaîne a la manière d’une fracture ouverte.

Comme je vous l’ai raconté hier, mon appui tête qui servait surtout a tenir le sac a dos sur le porte bagage est décédé, et remplacé par une boucle de corde sur laquelle je mousquetonne ledit sac a dos. Du grand art comme vous pouvez le voir.

Le tapis de sol de la tente n’a pas subit de nouveau trou depuis le Cambodge, il est désormais patché avec de la bâche en plastique.

La toile de la chambre comporte désormais 4 « rustines » en rideau anti moustique, des petits trous causés par la fermeture éclair qui vient se coincer dans le tissu, ou pat des épines de ronces au moment du pliage.

Le double toit montre également des signes de faiblesse avec des micro trous qui apparaissent le long des coutures, provoquant des -petites- fuites pendant les grosses averses. Pas de drame jusqu’a present, simplement des gouttes deplaisantes

Il y a aussi les chaussures qui montrent des signes d’usure et la semelle qui se decolle un peu sur les cotés (recollée au neoprene), les griffures sur les sacoches, la gamelle qui se cabosse, sans parler du matelas auto dégonflant que je n’ai pas encore remplacé depuis l’épisode de la fourmi

J’espere que le matériel important arrivera au bout du voyage, mais il est clair qu’une partie ne repartira pas en long périple. La plupart de ces réparations est causée par l’usure normale de l’equipement, une partie par des inattentions de ma part (les trous dans la chambre de la tente par exemple), et d’autres par une usure prématurée du matériel, que j’espère réussir a faire comprendre au(x) fabricant(s).

 

Mon second couteau suisse

Numérique celui-ci.

Mon premier couteau suisse est en fait un Leatherman, mais le second qui me sert tous les jours est mon smartphone. Il n’est plus tout jeune, pour un smartphone (il a 2 ans et demi). Sous Android, il m’est fort pratique, et je voulais partager quelques astuces de voyage pour lesquelles il me sert.

Tout d’abord, il ne me sert pas de téléphone, ou quasiment pas. A l’intérieur, la carte SIM est celle de free a 2 euros par mois. Ca me permet de garder le même numéro de téléphone au retour. Et d’avoir la possibilité d’appeler en cas d’urgence (ca me couterai un bras, mais avoir cette possibilité est une bonne sécurité). Et de recevoir des SMS, gratuitement (notamment ceux que m’envoie Ariane, du ministère des affaires étrangères).

Du coup pas de 3G non plus, le téléphone est toujours en mode avion, pour économiser la batterie. En revanche, lorsqu’il y a du WIFI, je ne me prive pas !

Voila maintenant un aperçu des principales applications que j’utilise régulièrement. La plupart fonctionnent sans connexion (Osmand, XE Currency, GPS Essentials, ..)

Sur la haute marche du podium, l’application Osmand (Open Street Map Automated Navigation and Direction). Si vous trouvez Google Maps utile, vous aimerez Osmand. L’application permet de telecharger sur le téléphone les cartes des pays que je traverse (le monde entier est disponible). Et ensuite, plus besoin de connexion pour l’utiliser. Je peux activer le GPS pour savoir ou je suis, prévoir ma route pour les jours suivant, trouver une banque, un restaurant ou calculer un kilométrage. Le tout sans connexion, ni wifi ni 3G ni rien du tout, une fois la carte telechargee sur le téléphone. Cette appli m’a evité bien des tracas, et donné une foultitude d’infomation pratiques sur mon trajet. J’aurai pu faire sans, mais avec la vie est bien plus simple !

Prevoir 30Mo pour un pays comme la Malaysie, 300Mo pour un pays comme la Chine. Un plugin existe même pour avoir les dénivelés, mais la quantité de stockage nécessaire est trop importante pour que je l’utilise, voire meme pour que je telecharge les données (compter 2Go pour un pays comme la Malaysie, des dizaines pour un pays comme la Chine). J’ai deja telechargé les cartes de tous les pays que je compte traverser pour le reste du voyage jusqu’au Pérou.

 

Dans la catégorie GPS, j’utilise l’application GPS Essentials, qui me sert à sauvegarder les endroits ou je dors chaque soir. Les points sont enregistrés avec leurs coordonnées, et les horaires du soleil et de la lune a cet endroit la.

 

Bien pratique pour garder un oeil sur le blog quand il y a du wifi mais pas d’ordinateur dans les parges, ou poster un court message tapé avec une photo prise avec le téléphone, l’application WordPress.

 

Pour gérer les sous, et surtout le changement de monnaie et la conversion d’une monnaie a l’autre (j’ai toujours en tête le taux approximatif de la monnaie locale vers l’euro et le dollar, mais d’une monnaie locale a une autre c’est plus difficile), j’utilise XE Currency.

 

Les applications ne sont pas géniales, mais c’est plus simple qu’avec le navigateur sur le téléphone, j’utilise les applications WarmShowers et Couchsurfing pour essayer de trouver des hôtes.

 

Quand il y a du wifi, l’appli Google Translate est fort pratique !

 

Et aussi plein d’applis que j’utilisais également en France, ma banque, mes emails, skype, des journaux pour les infos, le réveil, …

Ces applis sont aussi sur iphone, sauf la première. Des pseudos équivalents existent mais n’arrivent pas a la cheville de Osmand. 

Et vous, avez vous des applis de voyage a me conseiller, même si la mémoire de mon téléphone est proche de la saturation ?

Le dilemme (« lemme ! ») de l’appareil photo

 Vous avez sûrement pu constater que le nombre de photos que je prends varie considérablement d »une periode et d’un moment a l »autre. Beaucoup de paysages et peu de soirees . Pourquoi ? L »explication est simple et dépend d »une seule chose: l »emplacement de l »appareil photo.

La plupart du temps lorsque je pédale, il est accroché sagement a ma ceinture, me permettant de prendre des photos sans devoir m »arreter, le sortir du sac, prendre la photo, ranger l »appareil, puis repartir. De cette façon, je peux prendre des photos tout en roulant, sans descendre du vélo.

image

Appareil a la ceinture, prêt a dégainer

En revanche, lorsque je ne pédale pas, l »appareil se retrouve souvent au fond du sac a dos, dans la tente, ou à tout autre endroit situé à plus de 4 secondes. Ce qui rend la prise de vue bien plus pénible, et parfois sujette a la flemme de sortir l »appareil.

Le nombre de photos est donc directement proportionnel a l »accessibilite de l »appareil.

C »est sans parler de la GoPro, que je ne sors qu »occasionnellement. Elle aussi rangée au fond du sac a dos, elle me transforme en extra terrestre aux yeux des gens lorsque je la place sur mon casque (je suis deja suffisamment un extra terrestre avec mon vélo couché). J »essaie tout de même de prendre au moins quelques vidéos dans chaque pays, mais je ne l’utilise absolument pas au quotidien.

image

Camera GoPro sur le casque


Qui sait, si vous êtes sages et que je tombe un jour sur un cybercafé avec des ordinateurs puissant, à un moment où j’ai le temps, je vous donnerai peut être un aperçu d’images de la GoPro ? (L’édition de vidéos en haute définition exige un ordinateur tres puissant, et beaucoup de temps pour produire quelque chose d’exploitable)

Difficultés materielles

Le mois d’octobre fut un mois noir du point de vue du matériel. C’est tout d’abord mon Kindle qui a décidé d’abandonner. Bon d’accord il a peut être pris un peut cher dans mon sac a dos, mais ce n’est pas une raison. L’écran a rendu l’âme, le cœur fendu en 2.

La partie du haut est figée. Je peux encore lire et tourner les pages sur la partie du bas mais Tolstoi en devient encore plus chiant a lire.

La même semaine, c’est mon réchaud qui a commencé a fuir par la valve ON/OFF. Un goutte a goutte d’essence qui sort par un endroit d’où rien n’est sensé sortir, ce qui fait chuter très rapidement la pression et rend la cuisine très pénible, a devoir pomper toutes les 30s pour maintenir la pression dans la bouteille d’essence.

Et 2 semaines plus tard, a la fin d’une semaine de pluie, c’est mon compteur qui a rendu l’âme. Supposé waterproof, une couche de buée s’est formée sur l’écran a l’intérieur. Couche de buée qui s’est ensuite transformée en couche d’eau. Et en une journée, l’affichage sur l’écran est devenu de plus en plus pale jusqu’à disparaitre. Je pensais au début que c’était la pile et qu’après l’avoir changé tout irait bien, mais ce ne fut pas le cas. Il semblerait bien que j’ai noyé mon compteur étanche.

Heureusement pour moi, mes parents viennent passer 2 semaines a Hanoï début décembre. En plus du plaisir de les retrouver, ça me permet de m’accaparer une partie du poids en soute auquel ils ont droit. J’ai donc commandé en ligne et fait livrer chez eux un nouveau kindle, et le fabricant de mon réchaud a accepté de remplacer ma pompe gratuitement (en l’envoyant chez mes parents également).

Pour le compteur pour le moment je fais sans. Ca change énormément la perception de la route, de l’effort et du temps pendant le pédalage, mais ce n’est pas non plus inhumain. Je rachèterai peut être un compteur de base (vitesse et kilométrage) mais ne m’offrirai probablement pas le remplacement du défunt, qui offrait beaucoup plus de fonctions (température, inclinaison, élévation, …).

Au revoir fidèles compagnons

Moi qui pensais que les bermudas Décathlon étaient increvables …

 Après avoir partagé près de 6 mois de route, mes 2 bermudas Décathlon m’ont lâché à quelques semaines d’intervalle. Malgré des travaux de couture, il a fallu déclarer leur décès car le tissu a simplement craqué juste a coté des réparations  (comme quoi les réparations étaient solides).

C’est le cœur serré que je les ai jeté a Xining. C’est un peu dégoûté que j’ai dû remettre un pantalon le temps d’en acheter des nouveaux ici, ruinant ainsi mon combo de presque 6 mois sans mettre de pantalon. Le compteur est à 5 mois, 2 semaines et 2 jours (excepté pour visiter les mosquées a Istanbul).

Consommables

image

Depuis mon départ, j’ai du renouveler un certain nombre de consommables, en essayant de trouver ce dont j’avais besoin dans les pays traversés.

Ainsi:

  • Ma brosse a dent est bulgare
  • Mon PQ est Kazakh
  • Mon shampoing est azeri
  • Mon savon est turc
  • Mon après soleil est croate
  • Mon dentifrice et mon deo sont kirghizes
  • Mon sel est turc

Viennent encore de France ma crème solaire, mes piles de frontale (pas encore changées, et j’ai un jeu de rechange que je me trimbale depuis le départ), mes cotons tiges, … pour le moment je n’en vois pas d’autre.

Et en dehors du PQ qui rape un peu (mais ça m’apprendra à préférer le pas cher), je n’ai aucunement a me plaindre de tous ces remplacements.

Premiere crevaison

Kilomètre 3540, première crevaison du voyage … le matelas gonflable ! Apres un doute, ai-je seulement gonfle mon matelas a moitie ? Je le gonfle a bloc, et me réveille quand même complètement par terre, le doute n’est plus permit, il y a un trou quelque part. Je suis a la mer ça tombe bien, je vais immerger le matelas entre 2 vagues pour trouver la fuite, puis rincer le sel a la fontaine.

Bon il aura forcement fallu plusieurs « entre 2 vagues » et un short trempé d’eau de mer pour concrétiser l’opération, mais la fuite est localisée.

Une rustine, et c’est reparti

 

On est jamais trop prudent, protégeons la rustine avec du duct tape

 

Les pneus, quant a eux, se portent bien, pourvu que ça dure !

Dresser le mât

monter la tentePetite animation du montage de ma tente. Désolé pour le fichier un peu lourd.

Si elle est plus longue à monter qu’une 2 secondes, elle reste bien plus simple qu’une canadienne ou que les tentes dômes traditionnelles. Et tellement plus spacieuse. Le tout pour 1,7kg, soit vraiment pas grand chose.