Pendant que j’avais 30ans …. (2)

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Non, ce n’est pas vrai, je n’ai pas versé ma petite larme en regardant cette vidéo avec des petits mots des copains et de la famille. C’était juste que le vent, la poussière, les allergies, ….
C’est dur de vous remercier tous, pour tous vos messages, vos pensées et vos encouragements ! Mais sachez que moi aussi, sur mon vélo, je pense à vous.

Tania, Jean Luc et Cie, au plaisir de vous revoir, j’espère pour un concert de jazz/marionnettes.
Etienne, j’espère que tout va toujours bien à Lille. Et non, moi je ne me dope pas (si on oublie le Dulce de Lèche en ce moment).
Louis & Marion, un aquarium, un PACS, non mais c’est quoi la prochaine étape ? Un chien ?
Odré, Manus, Aliche, Alice, Yey, changez rien (ou tout, ca dépend des moments).
Les Moracchinis, quel changement ! Contrats aux parents et aux grands parents !
Cocoralie & Cie, au plaisir de vous rencontrer tous les 3.
Gaelle et Arno, prendre les photos, ça compte comme participation aux travaux ?
Les Mauriciens, hélas non, je ne serai pas à Dieppe cet été, mais en Bolivie.
Les Meurettes, là aussi la famille s’agrandit ! Et d’Indonésie j’ai pu lire la presse locale qui rendait compte de l’exposition de Paul.
Franck & Pati, bien sûr que je rentre et qu’on se recroisera à Lyon !
Anaïs, attention, derrière toi, une moustache !
Groupe Anonyme de Paris : banane ou chocolat ?
Mickael, 4 ans pour choisir, mais au plaisir d’en profiter à mon retour.
Marie et Simon, en effet pas de Patagonie, il a l’air de faire frais pour pédaler !
Laureline, avec les beaux jours, de retour sur le cheval après le ski cet hiver ?
Les Hérissons, en effet, toujours de montgolfière dans le voyage, ni d’Australie, désolé cousine !
Meb, bonne installation chez les roast brefs !
Odré, alors, comment s’appelle le vélo, et où randonne t il ?
Didier, pas de photo, mais tes petits mots sont toujours au top !
Binôme ! En effet j’espère que le casque me va mieux qu’à toi/ et qu’à lui.
Caro ! Mais que fais tu dans ce grand nord ?
Clément, sans chercher à devenir Marseillais, ça sera dès que l’occasion se présentera.
Popo, c’est lequel Bob ?
Jessy, Danemark, Mexique, c’est où la suite ?
Breton: jamais vu un tas de merde aussi vieux !
Marif, en effet tu as corrigé toute seule, c’est bien 30 !
Adeline, bonne installation toulousaine !
Claire, alors la vie à 3 ?
François, a priori je serai rentré pour le mariage.
Fred, merci je m’y attèle, mais je ne suis pas passé par l’Everest comme toi précédemment.
Isabelle, merci. Ne change rien stp.
Les parents: merci pour les photos et les nouvelles !


J’en ai forcément oublié ici, et j’en suis désolé, mais rassurez vous je pense à vous aussi !

Un grand MERCI, de Sofia

Merci à toutes et à tous pour vos petits mots sympa en cette journée d’anniversaire ! Désolé, impossible de répondre à chacun, ça me prendrait 2 jours ! D’où ce merci collectif …
Je suis arrivé à Sofia ce matin, j’y reste jusque mercredi. Les notes de blog ont une grosse semaine de retard par rapport à mon parcours. J’ai encore plein de choses à vous raconter sur la Serbie, et la Yougoslavie en général, mais pour ça il va falloir que je trouve un PC. (Je suis actuellement sur le wifi des voisins de mes hôtes, avec mon smartphone).
D’ici là il y a encore 2 billets dans la file d’attente, pour demain et après demain.
Merci encore à tous, des bisous pour tout le monde !

PS: oui, je vous raconterai ma journée d’anniversaire, mais j’essaie de rester chronologique ou presque sinon je ne vais pas m’en sortir

Une nouvelle barre symbolique

 La barre des 1000km est déjà derrière moi, franchie en ralliant Venise. J’ai aussi re haussé mon record de kilomètres parcourus en une journée de 2km, mettant la marque à 173km. Avec sacoches, eau et nourriture tout le long, ça va de soi.

Et depuis mon arrivée a Ljubljana, j’ai parcouru 1350km, égalant mon record de kilomètres en voyage qui datait d’Amsterdam. A partir de maintenant, je ne suis jamais allé aussi loin en vélo. Une nouvelle étape symbolique dans ce début de voyage !

 

Les Italiens sont-ils marseillais ?

Voilà un petit article pour nos amis sudistes, qui d’après la légende, ont parfois un peu de mal avec les distances.

Voghera indiqué a 18km, super, je ne suis plus très loin

500m plus loin, Voghera: 14.5km, pourtant je n’ai pas quitté la route, pas changé d’itinéraire, mais bon. La précision de l’indication donne à penser qu’elle est juste.

2km plus loin: Voghera 14km

2km plus loin: Voghera 18km

Et au total, d’après mon compteur, j’ai parcouru un peu plus de 20 km à partir du panneau d’origine, avec l’énergie et le moral qui font des hauts et des bas à chaque changement d’indication.

Je ne suis pas à quelques (dizaines de) kilomètres près, mais j’aime bien savoir ce qu’il reste à faire. Alors quand le nombre augmente sans prévenir, c’est pas très sympa pour les cyclistes.

 

PS: les claviers se suivent et ne se ressemblent pas, les caractères spéciaux et accents dans les articles non plus. Me voila sur un clavier américain, après la version italienne. Le moteur du site veille au grain et me propose généralement de corriger les fautes, mais certains accents continueront a manquer.

Le poids des mots

Ma chérie Isabelle m’a offert un drapeau à faire signer par tous mes amis, ma famille, pour emmener des petits mots avec moi sur le parcours. Après avoir oublié de le faire signer à un certain nombre de personnes (par exemple mes frères et soeurs), il était fort rempli au moment du départ, de plein de petites attentions, encouragements, etc forts sympathiques.

Il faut croire cependant que vous l’ayez trop chargé d’émotion, regardez comme il penche. L’explication, est que le tissus, trop lourd pour la tige du drapeau, abîme la tige et sa fixation. L’ensemble ne rempli plus son rôle de visibilité.

Drapeau penché

Drapeau penché

C’est donc le coeur serré que je suis contraint de le renvoyer en France, pour utiliser à la place un petit bout de plastique ultra léger. L’emmener avec moi ne serait pas raisonnable, même si j’aimerai avoir le luxe de pouvoir m’alourdir indéfiniment.

Je garde bien sur avec moi vos petits mots, que j’ai tous en photos, vos encouragements et vos amours. Je tiens bien à vous dire que ce n’est pas un refus de vous emmener avec moi, une envie de vous oublier ou un adieu, c’est juste un drapeau trop lourd, qui ne rempli pas son office de drapeau. Je vous embrasse tous en passant, petit mot sur le drapeau ou pas petit mot sur le drapeau.

 

Sur la ligne de départ

Ça y est, le grand jour est arrivé ! Tout ce temps passé à imaginer ce moment, à préparer ce projet, à en rêver, et l’espérer, et il est là. J’y suis enfin. Maintenant il n’y à plus qu’à.

Merci à vous tous qui m’avez accompagné et soutenu jusqu’ici, ma chérie, ma famille, mes amis et tous les autres. Merci également à tous ceux qui étaient là samedi soir pour ma petite fête de départ, j’ai passé une très bonne soirée, grâce à vous. Note pour ma prochaine fête de départ en tour du monde: ne pas attendre trop tard pour faire un discours.

La sensation est étrange et bizarre, joie, appréhension, trac, envie et papillons dans l’estomac. J’ai connu des nuits où j’ai mieux dormi, je me doutais bien que ce serai le cas. Dernière douche chaude avant … on verra, petit déjeuner de champion, lavage de dents, je m’avance vers la ligne de départ.

Et là surprise, tout plein de copains sont venu prendre le café chez Pauline, qui part avec moi pour la première semaine, et où mon vélo m’attend. Un dernier coucou, un dernier bisou, et on s’élance sur les premiers coups de pédales.
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Et maintenant, c’est parti !!

Making of: ce petit billet est posté de Bourgoin Jallieu, où nous pic niquons, depuis mon téléphone, pendant qu’il a encore du réseau.

Une série de dernières …

Dernière nuit dans mon appartement avant mon départ, dernière fois que je vois machine ou untel, dernière séance de cinéma, dernière bise à mes frères et sœurs, .. je pourrais continuer la liste indéfiniment. La série a commencé il y a plusieurs mois, imperceptiblement, certainement avec des amis que je n’ai pas revu depuis, et que je ne reverrais pas d’ici le grand jour. Elle est devenue plus manifeste, dernier Noël en famille, dernier anniversaire, dernière visite à Paris, dernières vacances.  C’est maintenant très concret, dernière balade à vélo, dernière machine à laver, dernière visite des parents, dernière résiliation d’abonnement.

Bref, le départ approche. On ne peut pas dire que cette période faite d’une succession de dernières occurrences soit quelque chose qui me réjouisse. L’envie de partir, d’être déjà sur les routes, et en même temps envie de profiter de ces instants, également uniques, de ces moments avec la famille, les amis. De bons moments, certes, mais pollués par le voyage qui approche, la plupart des gens ne sachant pas tellement plus que moi comment se quitter et se dire au revoir pour ce genre d’aventure. Mon esprit est occupé par les derniers détails à régler avant de chevaucher mon vélo. Et l’esprit des gens, également occupé par mon projet, plein de questions, de craintes ou d’envois qu’ils n’oseront exprimer.

Une fois parti, cette succession va s’inverser. Une série de premières, première côte, première crevaison, premier millier de kilomètres, premières rencontres, premières surprises, premières galères, etc .. J’espère que la plupart de ces premières seront heureuses. Ce ne sera pas forcement  toujours le cas, ce sera au moins de vraies expériences, contrairement à ce qui se passe en ce moment.

J’ai l’impression d’avoir déjà écrit tous ces moments depuis longtemps. Je vis un compte à rebours des derniers jours, avec ses obligations, ses points de passage obligés, ses impératifs et parfois quelques petits temps de liberté ou de surprises éphémères. Globalement, tout est déjà gravé. Ces moments sont importants pour moi, et j’en savoure chaque instant. Moments familiaux, amicaux, tendres ou festifs, c’est essentiel de prendre ces derniers temps, et je les apprécie à leur juste valeur. La sensation reste tout de même étrange, flottante, avec cette impatience du départ qui reste sans cesse tapie au fond de mon esprit.

Je profite donc au mieux de ces derniers jours, et me délecte de ces moments. J’attends surtout le jour J impatiemment.

Ancêtre du vélo couché - National Museum of Scotland

Ancêtre du vélo couché – National Museum of Scotland

En cadeau pour la conclusion, voilà une photo prise en Écosse au début du mois, qui m’a bien fait sourire. Je pense que le confort de cet engin n’arrive pas à la cheville de ma monture, mais j’aimerai bien malgré tout la tester.