Technologies embarquées, première partie: Electronique

Un article qui intéressera surtout les geeks et techno-curieux en tous genres, mais pas seulement. Je suis d’ailleurs preneur de vos avis et idées d’amélioration dans les commentaires, je sais qu’il y a des passionnés parmi vous.

Du coup, d’abord une définition pour ceux qui se posent la question : Geek: Le sens du terme a beaucoup évolué ces dernières années. Même les puristes ne sont pas d’accord entre eux, mais je vais quand même tenter un résumé de définition, la page Wikipédia s’étalant sur de nombreux chapitres. Vous me lyncherez dans les commentaires si vous n’êtes pas d’accord.

Un geek est donc une personne qui aime plonger les mains dans la technologie et les gadgets pour comprendre comment ça marche, améliorer l’existant, ou simplement pour frimer avec un objet inédit. Généralement appliqué au domaine de l’informatique, on peut néanmoins l’étendre à l’ensemble du monde de la technologie.

L’objectif/les contraintes technologiques

Je veux pouvoir prendre des photos, filmer, écrire et communiquer pendant mon voyage. Pour les photos et les films, c’est simple, j’emmène un appareil photo numérique et une petite caméra Gopro, qui me permettront de ramener des images. Pour le reste, il s’agit surtout de compromis entre souhait et la dure loi de la réalité.

Le matériel

 

De haut en bas et de gauche à droite: Mon appareil photo, ma caméra Gopro, le panneau solaire, le Kindle, la batterie et le smartphone.

L’écriture

Concernant l’écriture, je voudrais pouvoir taper du texte au kilomètre, sur un vrai clavier ou presque, tout en consommant une énergie minimale. Je n’ai pas trouvé d’appareil ayant uniquement un clavier et un mini écran de quelques caractères, sauvegardant le tout sur un petit morceau de mémoire. Le plus proche de ce que je recherche est pour le moment un Kindle 3. Il possède un pseudo clavier QWERTY, une fonction bloc note, et son autonomie est de plusieurs semaines grâce à son écran e-ink. Il me servira également pour stocker et lire livres et guides de voyages sur les pays au fur et à mesure.

Le smartphone

Ne pesant pas grand chose, et équivalent du couteau suisse numérique, j’emmène mon smartphone, un Samsung Galaxy Nexus S. Il me permet de passer des appels d’urgence même sans carte SIM, de faire un relevé GPS quotidien et ainsi pouvoir vous donner un aperçu de mon parcours réel, et me connecter à d’éventuels réseaux wifi. Une fois connecté, je pourrais donner des nouvelles sur Twitter, voire poster des mini news sur le blog, car ce n’est vraiment pas fait pour écrire. Je compte utiliser de vrais ordinateurs sur le chemin (cyber café ou squat de l’ordinateur de mes hôtes) pour écrire plus sérieusement, et surtout pouvoir exploiter les écrits et photos réalisés les jours précédents.

L’énergie

C’est bien joli tout ça, mais les batteries ne dureront pas tout le voyage, il va bien falloir les recharger. Comme je compte souvent planter la tente, je ne vais pas pouvoir régulièrement disposer de courant sur secteur. Du coup je vais fonctionner principalement à l’énergie solaire, grâce au couple panneau/batterie proposé par PowerTraveller: le PowerMonkey Extreme !

L’idée, c’est que le petit panneau solaire sera fixé sur mon sac à dos, lui même sur le dessus de mon porte bagage, et il chargera la batterie pendant la journée. La nuit, je brancherai les appareils qui en ont besoin pour les recharger. Et si besoin, je pourrai aussi brancher directement la batterie sur secteur pour la recharger, du coup pas besoin de soleil pendant les jours suivant.

La batterie contient suffisamment d’énergie pour recharger totalement une fois chacun de mes appareils, et se recharge totalement en 14h d’exposition. Ce qui est plus qu’amplement suffisant. d’autant plus qu’il s’agit des données mesurées, pas des caractéristiques annoncées par le constructeur. J’imagine que les performance de la batterie vont se dégrader au fur et à mesure du voyage, mais je pense avoir suffisamment de marge pour pouvoir continuer à l’utiliser. On verra bien quelle utilisation je fais de la caméra et de l’appareil photo, mais je ne pense pas devoir les recharger tous les jours.

Les prises de sortie de la batterie sont principalement au format USB, avec moultes adaptateurs, et donc une tension de 5V, ce qui correspond à tous les appareils, sauf l’appareil photo, pour lequel j’ai dû acheter un transformateur.

La caméra

J’ai fait l’acquisition d’une caméra Gopro, modèle Hero2. Cette petite merveille de la taille d’une boite d’allumette permet de filmer des vidéos en full HD, HD ready et VGA, en grand angle (170°), en 60 images/seconde, de prendre des photos en rafales longues, à intervalles réguliers ou à retardement. Étanche et anti-chocs grâce à son boîtier, son seul inconvénient est l’absence d’écran ou de viseur pour visualiser ce qu’on filme et cadrer proprement.

L’appareil photo

Appreil Lumix DMZ-TZ5, de Panasonic. Plus tout jeune (il doit dater de 2009), mais très correct. Zoom optique x10, plein de réglages pré-configurés, un mode intelligent, il convient assez à mon niveau de photographe qui aimerait être bon mais ne l’est pas encore.

Le compteur

J’allais oublier le compteur ! Il s’agit d’un modèle MC1.0, de la marque VDO. Sans être un monstre de technologie comme on peut en faire maintenant, il offre plusieurs fonctions intéressantes en plus de celles de base. Comme ses pairs, il permet de connaître la vitesse instantanée, la vitesse moyenne sur la journée, la distance parcourue sur la journée ou depuis le départ du voyage. En plus de ça, il permet de connaître la température, l’inclinaison de la pente,  mais aussi le dénivelé réalisé sur la journée. Même si cette dernière fonctionnalité n’est pas d’une précision redoutable, car basée sur la pression atmosphérique, c’est plutôt sympa d’avoir une idée de la hauteur des côtes grimpées au cours de la journée.

Voilà voilà, à priori c’est tout pour l’électronique.

Même si je l’ai signalé au début, je me répète: je suis preneur d’idées d’améliorations de l’ensemble, surtout concernant l’écriture. Je ne suis qu’à moitié satisfait de la solution retenue, mais je n’ai pas trouvé de « clavier autonome » permettant de taper du texte au kilomètre.

La suite bientôt dans un prochain épisode, pour la seconde partie consacrée aux outils informatiques. D’ici là peut être un billet sur un autre sujet, vous verrez bien !